Kalamata : la perle du Péloponnèse

Nichée au fond du golfe de Messénie, dans le sud-ouest du Péloponnèse, Kalamata est la ville la plus ensoleillée de la Grèce continentale. Mondialement connue pour ses olives, cette perle encore méconnue rayonne à l’écart du tourisme de masse qui anime Athènes, la Crète ou les grandes îles grecques (Rhodes, Corfou, Santorin, Mykonos…).

Un site naturel exceptionnel entre la chaîne du Taygète et le golfe de Messénie.

Au menu, de splendides monastères et églises orthodoxes, les ruines d’un château médiéval offrant un panorama saisissant, un olivier vieux de deux mille ans, ancêtre de toutes les oliveraies locales, un musée du Train niché dans un parc de verdure, un marché aux mille saveurs, une vieille ville aux ruelles pleines de charme, et un captivant musée du Costume traditionnel.

Au premier plan, les ruines du vieux château.

Sans oublier sa plage aux eaux cristallines bordant 13 km de côte messénienne, que l’on contemple depuis l’hôtel 5★ Messinian Icon, promontoire rêvé sur ce site naturel majestueux.

© Nicolas Pelé – Une plage aux eaux translucides et une mer d’huile… rien de plus normal à Kalamata !

Protégée par la chaîne du Taygète, Kalamata bénéficie d’un microclimat exceptionnel : près de 3 000 heures d’ensoleillement par an, soit presque deux fois plus que Paris ! Cette barrière montagneuse à l’est bloque les nuages et les vents froids, offrant un ciel lumineux la majorité de l’année.

Kalamata, c’est avant tout un décor naturel de rêve : des kilomètres de plages aux eaux cristallines, dont trois en plein cœur de la ville, et en toile de fond le majestueux mont Taygète, culminant à 2 407 m. Ce massif attire les randonneurs, les amateurs de canyoning, mais aussi les explorateurs de grottes et de lacs souterrains, lui conférant une aura mythologique. Ce paysage grandiose du sud du Péloponnèse a d’ailleurs séduit Christopher Nolan, qui y a tourné des scènes de son film The Odyssey, inspiré des lieux décrits par Homère.

À seulement quinze minutes de l’aéroport, Kalamata constitue une base idéale pour explorer le Péloponnèse et ses trésors antiques, tels que la cité royale de Mycènes, Olympie, berceau des Jeux olympiques, ou encore le théâtre d’Épidaure. Ces trois joyaux du monde hellénique sont classés au patrimoine de l’UNESCO.

Messinian Icon Hotel

© Messinian Icon Hotel – Un belvédère sur le golfe de Messénie.
© Messinian Icon Hotel – Terrasses et piscines panoramiques à flanc de montagne.
© Nicolas Pelé – Messinian Icon se niche entre la montagne et la mer.

Perché sur un promontoire dominant le golfe de Messénie, encadré de hautes montagnes, le bien nommé Messinian Icon offre des vues époustouflantes sur les eaux limpides de la baie, les oliveraies en contrebas, et, au nord-ouest, la ville de Kalamata, située à seulement 7 km.

Inauguré en 2019, cet hôtel haut de gamme intimiste abrite 34 chambres réparties sur six niveaux, toutes orientées vers la mer. Depuis ce promontoire, on ne distingue pas le large : le regard plonge sur de majestueuses montagnes, dont l’une, massive et conique, évoque un volcan surgissant de l’autre rive du golfe.

Une vision inoubliable qui nous accompagne tout au long du séjour, depuis la salle du petit-déjeuner jusqu’à la terrasse panoramique, en passant par le restaurant, le lobby ou encore les deux piscines à débordement.

Seul le spa se détourne de ce fabuleux panorama, pour une parenthèse bien-être : sauna, hammam et massages, à l’huile d’olive de Kalamata, évidemment.

Orienté plein ouest, ce refuge iconique offre chaque soir le spectacle d’un coucher de soleil grandiose, véritable apothéose d’une journée magique à Kalamata.

© Nicolas Pelé – Messinian Icon Hotel : Vue panoramique vers la gauche (le sud), en direction du large.
© Nicolas Pelé – Messinian Icon Hotel : Vue panoramique en face (l’ouest), en direction de la côte occidentale du golfe de Messénie. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette montagne n’est pas un volcan…
© Nicolas Pelé – Messinian Icon Hotel : Vue panoramique à droite (le nord), sur la ville de Kalamata, tapie aux pieds des montagnes.
© Nicolas Pelé – Vue panoramique sur la baie de Messénie depuis la baie du lobby.
© Nicolas Pelé – Une vue apaisante pour bien démarrer la journée, et bien la terminer.
© Nicolas Pelé – Panorama depuis le balcon de la chambre.
© Nicolas Pelé – Une vue dont on ne se lasse pas…
© Nicolas Pelé – Un plongeon dans la piscine, c’est tentant !
© Nicolas Pelé – La montagne en face évoque un volcan en éruption…
© Nicolas Pelé – Un volcan en éruption ? Isolé, avec une forme conique très régulière, ce qui lui donne cet aspect de volcan parfait, ce mont culminant à 730 mètres est un ancien relief tectonique, mais pas du tout un volcan !

L’olivier millénaire : l’arbre mère

L’un des sites phares de la ville, c’est l’olivier millénaire, affectueusement surnommé “l’arbre mère”, trônant ici depuis près de 2 000 ans ! L’olivier mère de Kalamata est un véritable symbole vivant de l’histoire et de la culture de la région. Considéré comme l’arbre originel des fameuses olives de Kalamata, il a donné naissance à toutes les variétés locales grâce à ses multiples boutures et rejets transmis de génération en génération.

Situé à l’entrée de la ville, cet arbre remarquable attire autant les agronomes que les curieux, venus contempler un géant qui produisait déjà des olives à l’époque de Jésus-Christ… et qui en offre toujours aujourd’hui. Sachez que les olives de Kalamata sont naturellement pourpre foncé, presque couleur aubergine. Si l’on vous présente des olives vertes estampillées « Kalamata », ce n’en sont pas !

Huiles d’olive d’exception

Kalamata n’est pas seulement réputée pour ses olives, mais aussi pour son huile d’olive extra vierge. Des dégustations sont proposées un peu partout : l’occasion de comparer différentes huiles, d’observer les méthodes de pressurage et de découvrir les arômes fruités ou épicés typiques de la région. Certaines visites incluent également des ateliers sur la culture de l’olivier, l’histoire de l’oléiculture et des conseils pour reconnaître une huile de qualité.

Produites à partir d’oliviers centenaires ou de petites parcelles sélectionnées, certaines huiles premium sont de véritables « grands crus », comparables à des vins fins par la complexité et l’intensité de leurs arômes. Vendues en quantités limitées, elles sont très recherchées des connaisseurs.

© Nicolas Pelé – L’arbre mère de Kalamata.
© Nicolas Pelé – Un olivier deux fois millénaire qui produisait déjà des olives du temps de Jésus Christ !
© Nicolas Pelé – Le tronc du mythique olivier abrite les mues d’innombrables insectes, dont celle d’une imposante abeille.
© Nicolas Pelé – Trofopoleio 51 : Située sur la rue Spartis, à quelques mètres du marché municipal, cette boutique abrite le premier espace privé à Kalamata dédié à la dégustation d’huile d’olive extra vierge et d’olives de table. C’est un véritable laboratoire où l’on trouve des produits locaux de petits producteurs. La dégustation est une expérience complète avec un expert.

Le marché de Kalamata

Situé au pied de la colline où se dressent les ruines les ruines du vieux château, ce marché couvert traditionnel est un lieu animé où producteurs locaux, artisans et habitants se retrouvent plusieurs fois par semaine. C’est un véritable festival de couleurs, d’odeurs et de saveurs.

On y trouve bien sûr les célèbres olives de Kalamata, pourpre sombre, emblèmes de la région, mais aussi des huiles d’olive de petits producteurs, des fruits et légumes cultivés dans les environs, souvent vendus par les agriculteurs eux-mêmes. Et puis il y a des fromages (feta, graviera, mizithra), des miels, des épices, des herbes de montagne et des poissons frais pêchés dans le golfe de Messénie.

Reconstruit après le tremblement de terre de 1986, qui avait gravement endommagé la ville, le marché mêle aujourd’hui architecture moderne et ambiance traditionnelle, symbolisant la renaissance de Kalamata.

© Nicolas Pelé – C’est l’un des plus vivants et typiques du Péloponnèse.
© Nicolas Pelé – Un festival de couleurs, d’odeurs et de saveurs.

A l’assaut du Château de Kalamata

Le vieux château de Kalamata domine la ville depuis une colline au nord-ouest, offrant une vue panoramique sur la plaine de Messénie et le golfe. Aujourd’hui en ruines, il dégage une atmosphère à la fois romantique et mystérieuse. Le site est entouré d’une végétation dense — pins, oliviers, figuiers — qui accentue son charme.

La forteresse de Kalamata fut construite en 1204 par le franc Geoffroi Ier de Villehardouin lors de la quatrième croisade sur les vestiges d’une ancienne acropole. Les Vénitiens puis les Ottomans renforcèrent ensuite ses fortifications.

Endommagé pendant la guerre d’indépendance grecque (1821), puis plus tard par un tremblement de terre, le château conserve encore une partie de ses murailles extérieures. On peut y voir les restes d’une tour de guet et d’une petite église byzantine dédiée à la Vierge. Selon la légende, c’est ici qu’une icône de la Vierge aux « beaux yeux », la Kalomata, aurait protégé la cité. Le nom serait resté dans la mémoire des habitants et serait devenu celui de la ville tout entière.

© Nicolas Pelé – Du marché de Kalamata, on s’engage dans de charmantes ruelles fleuries et escaliers de pierre qui mènent vers le vieux château.
© Nicolas Pelé – Sur le chemin, on passe devant une adorable petite église.
© Nicolas Pelé – Chemin d’accès au château de Kalamata, entouré d’une végétation dense parsemée de pins, oliviers, figuiers…
© Nicolas Pelé – Le marché de Kalamata vu des ruines du château.
© Nicolas Pelé – On admire de superbes panoramas sur la ville, les montagnes, le port et les oliveraies environnantes.
© Nicolas Pelé – Du haut du château, Kalamata s’étend comme une mer d’oliviers jusqu’à la vraie mer, au loin.
© Nicolas Pelé – En été, le petit théâtre en plein air du château de 600 places, construit dans les années 1950, accueille des concerts et représentations du Festival de Kalamata.
Le nouvel amphithéâtre de Kalamata.
© Nicolas Pelé – Un nouvel amphithéâtre aux sièges violets a été inauguré en 2024, il peut accueillir plus de 2 000 spectateurs.
© Nicolas Pelé – La petite église byzantine dédiée à la Vierge date du XIᵉ ou XIIᵉ siècle.
© Nicolas Pelé – Elle faisait partie du complexe fortifié qui existait déjà sur la colline avant l’arrivée des croisés Francs en 1204.
On pense qu’elle abritait l’icône de la Vierge “Kalomata” (ou “la belle aux yeux”), à laquelle la ville doit son nom.

Cathédrale métropolitaine de l’Ypapanti

Située sur les hauteurs de Kalamata, à seulement quelques minutes à pied du vieux château, la Cathédrale Métropolitaine de l’Ypapanti est le principal lieu de culte orthodoxe de la ville. Elle est dédiée à l’Ypapanti, c’est-à-dire à la Présentation de Jésus au Temple. Construite au XIXᵉ siècle, après l’indépendance grecque, sur les fondations d’une ancienne église, elle s’impose par sa silhouette majestueuse et son élégante architecture byzantine.

Ses dômes imposants, ses fresques murales, ses voûtes colorées et ses icônes sacrées témoignent de la richesse de l’art religieux orthodoxe. Symbole spirituel et culturel de Kalamata, la cathédrale attire aussi bien les fidèles que les visiteurs curieux de découvrir ce joyau architectural.

C’est l’église principale de Kalamata et siège de l’évêché métropolitain de Messénie. En arrière plan, on aperçoit les ruines du vieux château, tout proche.
© Nicolas Pelé – Façade sud de la cathédrale métropolitaine de l’Ypapanti. Le coeur de l’église, à droite, est orienté à l’est, comme toutes les églises, vers Jérusalem.
© Nicolas Pelé – L’intérieur de la cathédrale métropolitaine de l’Ypapanti, superbe avec ses lustres et peintures !
© Nicolas Pelé – Superbe fresque représentant le Christ sous la coupole de la cathédrale métropolitaine de l’Ypapanti, qui signifie la Présentation de Jésus au Temple.
© Nicolas Pelé – Lustre et coupole à l’intérieur de la cathédrale métropolitaine de l’Ypapanti.
© Nicolas Pelé – Intérieur peint de la cathédrale métropolitaine de l’Ypapanti.

Église des Saints-Apôtres

À quelques pas de la Cathédrale Métropolitaine de l’Ypapanti se dresse la minuscule et adorable église des Saints-Apôtres, au cœur de la vieille ville de Kalamata, sur une petite place baignée de lumière. Ce monument byzantin du XIIᵉ siècle est l’un des plus anciens et des plus symboliques de la cité. Son emplacement, surprenant, isolé au milieu de la place plutôt qu’adossé à d’autres bâtiments, lui confère un charme singulier.

Construite en pierres blondes et briques rouges, coiffée d’une coupole élégante, elle a été partiellement restaurée après le tremblement de terre de 1986. Selon la tradition, c’est dans cette église que fut proclamée, le 23 mars 1821, la révolution grecque contre l’Empire ottoman, marquant le début de la lutte pour l’indépendance. Kalamata devint ainsi la première ville libérée par les forces révolutionnaires grecques.

Aujourd’hui encore, la petite église des Saints-Apôtres demeure un symbole de foi et de liberté, et l’un des joyaux les plus émouvants de la ville.

© Nicolas Pelé – Façade sud de l’Église des Saints-Apôtres. Le coeur de l’église est à droite à l’est, comme toutes les églises, vers Jérusalem.
© Nicolas Pelé – Façade sud de l’Église des Saints-Apôtres. Cette église du XIIᵉ siècle appartient au type byzantin, reconnaissable à sa coupole centrale et à sa maçonnerie alternant pierre et céramique décorative. À l’époque de la deuxième occupation vénitienne (1685–1715), une nef à dôme et un clocher furent ajoutés, donnant au monument son aspect actuel. 
© Nicolas Pelé – L’intérieur conserve des fresques post-byzantines des XVIᵉ–XVIIᵉ siècles, dont un Christ Pantocrator dans la coupole et des scènes représentant l’Ascension et la Seconde Venue.
© Nicolas Pelé – La guerre d’Indépendance a débuté ici le 23 mars 1821.
© Nicolas Pelé – Fresque représentant les 12 apôtres sous la coupole.

Collection Victoria Karelias de costumes traditionnels grecs

La Collection Victoria Karelias est un musée privé unique consacré aux costumes traditionnels grecs. Fondée en 2017 par Victoria G. Karelias, qui a consacré plus d’un demi-siècle à rassembler ces trésors textiles, la collection réunit des costumes portés par des femmes et des hommes de toutes les régions de Grèce, ainsi qu’un remarquable ensemble de manteaux brodés d’or et de bijoux.

Présentée sur trois niveaux, elle expose des vêtements et accessoires authentiques datant du milieu du XVIIIᵉ au début du XXᵉ siècle, illustrant la richesse culturelle, les coutumes locales et le savoir-faire artisanal du pays. Chaque tenue raconte une histoire : celle des fêtes, des cérémonies ou du quotidien des générations passées.

Installée dans un élégant bâtiment néoclassique au cœur de la vieille ville de Kalamata, la collection offre une plongée fascinante dans le folklore grec.

© Nicolas Pelé – La collection réunit des costumes portés par des femmes et des hommes de toutes les régions de Grèce.
© Nicolas Pelé – Présentée sur trois niveaux, elle expose des vêtements et accessoires authentiques datant du milieu du XVIIIᵉ au début du XXᵉ siècle.
© Nicolas Pelé – Chaque tenue raconte une histoire : celle des fêtes, des cérémonies ou du quotidien des générations passées.
© Nicolas Pelé – La collection offre une plongée fascinante dans le folklore grec.
© Nicolas Pelé – Le musée prend ses quartiers dans un élégant bâtiment néoclassique au cœur de la vieille ville de Kalamata.

Parc ferroviaire municipal de Kalamata

Le Parc ferroviaire municipal de Kalamata est un lieu unique en Grèce. Aménagé sur l’ancien emplacement de la gare, il combine espace de promenade, aire de loisirs et musée à ciel ouvert dédié à l’histoire du chemin de fer hellénique. Sur plusieurs hectares de verdure, d’anciennes locomotives à vapeur, des wagons de voyageurs et de marchandises, ainsi que du matériel ferroviaire restauré retracent plus d’un siècle de transport dans la région du Péloponnèse. Très apprécié des familles, des promeneurs et des passionnés de trains, le parc s’étire en une coulée verte reliant le centre-ville à l’Avenue Navarino, la promenade maritime de Kalamata.

© Nicolas Pelé – Kalamata Municipal Railway Park : on aperçoit encore les anciens rails.
© Nicolas Pelé – Kalamata Municipal Railway Park : sur le quai de l’ancienne gare.
© Nicolas Pelé – Kalamata Municipal Railway Park : sur le quai de l’ancienne gare.
© Nicolas Pelé – Locomotives endormies dans la verdure.
© Nicolas Pelé – Ancien train au Kalamata Municipal Railway Park.
© Nicolas Pelé – Locomotove à vapeur dans le parc de Kalamata Municipal Railway Park.
© Nicolas Pelé – Une locomotive à vapeur stationne devant l’ancienne gare au Kalamata Municipal Railway Park.
© Nicolas Pelé – Le Kalamata Municipal Railway Park est agrémenté de plusieurs étangs.

Avenue Navarino : la promenade maritime de Kalamata

Longue d’environ 2 kilomètres, l’Avenue Navarino longe la plage de Kalamata et constitue le cœur vivant du front de mer. Bordée de palmiers, elle invite à la flânerie, entre cafés, restaurants de poissons et tavernes traditionnelles offrant une vue sur le golfe de Messénie. Le soir, les terrasses s’animent et l’avenue devient un lieu incontournable pour les habitants et les visiteurs.

De somptueux yachts mouillent dans la marina de Kalamata.

La plage de Kalamata

Labellisée Pavillon Bleu, la plage de Kalamata, 3 km de sable bordée d’une eau cristalline, est non seulement très propre, mais quel cadre majestueux avec les montagnes en toile de fond ! Devant les bars et restaurants, les transats sont gracieusement offerts, il suffit de commander une boisson ou une salade fraîche. Protégé par le golfe de Messénie, l’eau y est translucide comme un lac, une véritable mer d’huile ! Et oui, tout renvoie à l’olive à Kalamata ! En voiture, on se gare à l’ombre des oliviers, omniprésents dans la ville.

© Nicolas Pelé – La plage de Kalamata avec en arrière-plan le massif du Taygète.
La plage de Kalamata, qui s’étend sur trois kilomètres, est labellisée Pavillon Bleu.

La gastronomie locale

La cuisine de Kalamata et de la Messénie est un véritable festival de saveurs méditerranéennes. Les olives noires de Kalamata, mondialement réputées, et l’huile d’olive locale, reconnue pour sa qualité exceptionnelle, sont au cœur de la gastronomie régionale. Les marchés et tavernes regorgent de fromages traditionnels comme la feta, de miels parfumés, de tomates et figues, ainsi que de poissons et fruits de mer frais du golfe de Messénie.

Parmi les spécialités, le gournopoula, porc rôti ou mijoté aux herbes sauvages, est particulièrement populaire à Kalamata, tandis que les pâtisseries au miel et aux noix viennent compléter ce tableau gourmand. Déguster un repas à Kalamata, c’est partager un moment de convivialité et découvrir le goût authentique du terroir grec, entre mer, oliveraies et soleil méditerranéen.

© Nicolas Pelé – Repas traditionnel grec.
© Nicolas Pelé – La cuisine grecque, un régal !

Bon plan gourmand

À deux pas de l’église des Saints-Apôtres, Souvlakia Kir. Panagiotis est le lieu incontournable pour manger sur le pouce ! Ce petit restaurant familial, niché au cœur du centre historique, est un vrai bon plan gourmand. Pour moins de 3 €, vous y dégusterez une pita savoureuse garnie de viande grillée, de tomates, d’oignons et de tzatziki, le tout dans une ambiance conviviale et authentique.

On rapporte quoi dans sa valise ?

Olives noires, huile d’olive locale et foulard de Kalamata — symbole artisanal et culturel de la ville — figurent parmi les incontournables. À deux pas de la Cathédrale Métropolitaine de l’Ypapanti, le Monastère de Kalogréion, dédié à Saint Constantin et Sainte Hélène et fondé en 1796, a joué un rôle essentiel dans le développement de ce célèbre foulard. C’est ici que les religieuses élevaient les vers à soie : leurs cocons, nourris de feuilles de mûrier, permettaient de produire une soie d’une qualité exceptionnelle. De ce fil précieux naissait un foulard tissé à la main, devenu au fil du temps un véritable emblème de la ville.

Aujourd’hui encore, on peut visiter les ateliers du monastère, où certains métiers à tisser traditionnels sont toujours en activité, et acheter ces foulards authentiques, notamment à la boutique du musée de la Collection Victoria Karelias de costumes traditionnels grecs.

© Nicolas Pelé – Coucher de soleil depuis l’hôtel Messinian Icon.
© Nicolas Pelé – La mer d’huile de Kalamata miroite au soleil couchant.

En quittant Kalamata, on emporte avec soi le goût des olives, le croustillant des pitas, le parfum du jasmin et la lumière dorée d’un soleil qui semble ne jamais s’éteindre. Ce coin du Péloponnèse, à l’écart du tumulte touristique, incarne à lui seul la Grèce que l’on aime : authentique, chaleureuse et baignée de lumière. Allez, une dernière olive pour la route ?

Publié par Nicolas Pelé

Le voyage est la passion de ma vie : chaque départ est une aventure, peu importe la destination, et chaque fois que je prends l'avion, c'est comme la première fois.

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